La ville de Lormont ne baissera pas les bras

Publié le par pslormont

Le 29 mars dernier le Conseil municipal a eu à se prononcer sur 2 dossiers particulièrement importants, celui du compte administratif et celui du vote des taux des impôts locaux.

Le vote du compte administratif pourrait se réduire à une simple formalité puisque ce n’est qu’un document comptable qui ne porte en lui que les traces du passé. Pourtant ces mêmes traces sont celles qui nous permettent d’évaluer la pertinence de nos choix politiques et notre capacité à les mettre en oeuvre. Le compte administratif 2009 fait apparaître un taux de réalisation plus que satisfaisant qui prouve que nos engagements sont à la hauteur de nos capacités et que grâce à l’impulsion et à la détermination de Jean Touzeau nos projets avancent, la ville nouvelle se réalise. Cela n’est bien sûr possible que parce que les agents du service public ont à coeur de mettre en oeuvre des politiques qui vont dans le sens de l’intérêt général, de celui de la population de notre ville. Malgré un résultat électoral qui aurait du entraîner un infléchissement de la politique de l’Etat, le gouvernement va au contraire durcir ses positions et accélérer sans doute sa volonté d’engager une réforme territoriale inutile et dangereuse. Le résultat en sera encore une charge supplémentaire pour

les collectivités territoriales. Le gaz qui augmente de 10%, le chômage qui ne cesse de croître (et encore les chiffres produits ne tiennent pas compte des licenciés économiques en convention de reclassement ou en contrat de transition) font que le contexte 2010 ne permet plus l’espoir de la reprise. Le mépris du résultat des urnes n’est pas de nature à faire renaître la confiance dans notre pays. L’abandon de la taxe carbone, la disparition de la taxe professionnelle, autant de ressources en moins sur le budget de l’Etat, il faudra bien les trouver quelques part : sur le dos des ménages par l’intermédiaire des collectivités locales.

Malgré un contexte économique difficile nous avons fait le choix de ne pas augmenter les taux de fiscalité, seule arme qui nous reste aujourd’hui pour compenser la pression fiscale que fait peser le gouvernement par son désengagement plus sensible encore dans les départements et les régions. Nous ne baisserons pas les bras et continuerons notre combat pour le mieux vivre de nos administrés.

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